Cèdre pleureur d'Alaska : un arbre à feuilles persistantes élégant et facile à cultiver

Jeffrey Williams 03-10-2023
Jeffrey Williams

Certains horticulteurs ont du mal à choisir leur arbre à feuilles persistantes préféré. Pas moi. Si vous me posez la question, je n'hésiterai pas à vous dire que l'arbre à feuilles persistantes que j'adore par-dessus tout est le cèdre pleureur d'Alaska. Botaniquement connu sous le nom de Chamaecyparis nootkatensis (ou parfois par son genre plus récent, Xanthocyparis J'aimerais vous en dire plus sur le cèdre pleureur d'Alaska dans l'espoir que vous en tombiez amoureux à votre tour.

Ici, un cèdre pleureur d'Alaska orne un jardin de Buffalo, dans l'État de New York.

Qu'est-ce qu'un cèdre d'Alaska pleureur ?

Il suffit de regarder ce bel arbre pour comprendre pourquoi tant de gens l'adorent. La texture des rameaux à aiguilles plates est douce et vaporeuse. Il n'y a pas d'aiguilles pointues ou douloureuses ici. Avec sa teinte bleu-vert, cet arbre est aussi parfois appelé cèdre d'Alaska bleu pleureur.

La forme pyramidale douce de cet arbre, ainsi que son port pleureur, en font une plante paysagère idéale. Pendant la saison de croissance, de petits cônes de 1/3 de pouce de couleur brune à bordeaux apparaissent à l'extrémité des aiguilles, mais principalement sur les plantes matures.

Également connu sous le nom de faux-cyprès de Nootka et de cyprès jaune, cet arbre est plus étroitement lié au cyprès qu'au cèdre, d'où le récent changement de genre que j'ai mentionné plus haut.

Les aiguilles douces et en forme d'éventail du cèdre pleureur d'Alaska se drapent joliment sur les branches.

Quelle est la taille des cèdres pleureurs d'Alaska ?

Originaire de la région nord-ouest de l'Amérique du Nord, on trouve ces arbres à l'état sauvage depuis la Californie du Nord jusqu'à l'Alaska, ainsi qu'en culture de jardin, Chamaecyparis nootkatensis est devenu assez courant, en particulier le cultivar connu sous le nom de "Pendula" (voir plus loin). Dans la nature, les cèdres pleureurs d'Alaska atteignent une hauteur impressionnante de 100 pieds avec une largeur d'environ 20 à 30 pieds après des décennies de croissance. Mais, dans les jardins, ils ont tendance à atteindre une hauteur d'environ 30 pieds avec une largeur égale à la moitié de cette hauteur.

Résistance à l'hiver de Chamaecyparis nootkatensis

Les cèdres pleureurs d'Alaska, comme vous pouvez l'imaginer si vous connaissez un tant soit peu le climat de leur région d'origine, prospèrent dans des sols constamment humides où l'humidité est abondante tout au long de l'année. Selon les zones de rusticité de l'USDA, la rusticité d'un cèdre pleureur d'Alaska va de 4 à 7, ce qui, traduit par les températures correspondantes sur la carte des zones de rusticité, veut dire que Chamaecyparis nootkatensis est résistant à l'hiver jusqu'à environ -30 degrés F. Cet arbre convient parfaitement à tout le nord des États-Unis, à la majorité du Canada et aux climats équivalents dans le monde entier. Il ne prospérera cependant pas trop au sud du 40e parallèle où les étés et le sol sont trop chauds et trop secs.

Donnez aux cyprès pleureurs d'Alaska les conditions qu'ils préfèrent et ils vous récompenseront par des décennies de beauté.

Variétés de cèdres d'Alaska pleureurs

Outre les espèces simples de cette plante, il existe quelques variétés cultivées qui sont très courantes dans le commerce des pépinières.

  1. Chamaecyparis nootkatensis 'Pendula' : C'est le cultivar le plus communément trouvé en vente, surtout dans l'est des Etats-Unis. J'en ai deux dans mon jardin de Pennsylvanie, et ils se portent à merveille. Les branches sont encore plus pendantes sur cette sélection, avec les branches inférieures qui touchent souvent le sol. C'est un arbre à feuilles persistantes très élégant. Cette variété atteint 35 pieds de haut et 12 pieds de large.
  2. Chamaecyparis nootkatensis 'Green Arrow' : Connu communément sous le nom de cèdre pleureur d'Alaska à flèche verte, cette variété pousse en une flèche très étroite. Avec une hauteur de 20 pieds et une largeur de seulement 2 pieds, 'Green Arrow' est le meilleur choix pour les petites cours et les jardins, ou pour les zones étroites le long d'une allée ou d'une clôture. Il crée un accent fort et vertical dans le paysage.

C'est l'un des deux arbres 'Pendula' que j'ai dans mon jardin. Il a 8 ans et mesure environ 2,5 mètres de haut.

Où planter un cèdre d'Alaska pleureur ?

Étant donné que ces magnifiques arbres sont très grands et que leurs branches gracieuses s'étendent largement, n'essayez pas de les faire tenir en sandwich dans un petit espace (à moins, bien sûr, que vous ne cultiviez le cultivar 'Green Arrow', qui n'occupe qu'un petit espace).

Choisissez un emplacement en plein soleil pendant la majeure partie de la journée. L'emplacement idéal doit avoir un sol humide, mais pas détrempé. Un sol constamment humide est essentiel, donc si vous avez une zone basse, cet arbre est un excellent choix. Cependant, l'eau stagnante est un grand pas en avant.

Essayez également de choisir un emplacement protégé des vents hivernaux violents. Les vents violents peuvent provoquer la dessiccation des aiguilles ou des branches et même le dépérissement si les hivers sont extrêmement froids et venteux dans votre région. Bien que le cèdre pleureur d'Alaska soit très résistant au froid, il ne se porte pas bien dans les régions où les vents sont violents.

Problèmes avec Chamaecyparis nootkatensis

Heureusement, le cèdre pleureur d'Alaska a peu de problèmes. Sa résistance aux parasites est une autre raison d'aimer cet arbre. Il n'a pas de parasites graves dans le paysage, bien que je trouve parfois un ou deux vers de poche accrochés aux branches. À l'occasion, les acariens de l'épicéa peuvent être problématiques. Cependant, si vous encouragez une bonne population d'insectes bénéfiques dans votre jardin en y incluant beaucoup deles plantes à fleurs, le nombre d'acariens devient rarement un problème.

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Le cèdre pleureur d'Alaska est également assez tolérant à la pollution routière, bien que je suggère de le tenir à l'écart des trottoirs, des routes et des allées qui sont régulièrement traités avec du sel de déneigement pendant l'hiver.

Ces arbres pleureurs, robustes et magnifiques, sont rarement attaqués par des parasites ou des maladies.

Entretien d'un cèdre d'Alaska pleureur

Heureusement, ces arbres ne nécessitent que très peu de soins et d'entretien.

  • Maintenez la plante recouverte d'une couche de 2 à 3 pouces de paillis de bois dur déchiqueté. Cela permet de maintenir une humidité constante du sol et de limiter la concurrence des mauvaises herbes. N'empilez pas le paillis contre le tronc de cet arbre ou de tout autre arbre.
  • Ne taillez pas les cèdres pleureurs d'Alaska. Leur belle forme est facilement gâchée par une mauvaise technique de taille. Il est préférable de donner à votre cèdre pleureur d'Alaska tout l'espace dont il a besoin, ce qui signifie qu'il atteindra sa taille maximale dès le départ et qu'il ne faut pas le tailler du tout.
  • Gardez l'arbre bien arrosé jusqu'à ce qu'il soit établi. Si vous le placez en fonction de ses besoins, une fois établi, vous n'aurez pas besoin d'ajouter d'eau supplémentaire, sauf pendant les périodes de sécheresse extrême.
  • Fertiliser les cèdres pleureurs d'Alaska tous les deux ans avec un engrais organique granulaire spécifique aux acides.

Le cèdre pleureur d'Alaska est un arbre à feuilles persistantes qui vaut la peine d'être planté dans votre jardin. Assurez-vous que les conditions sont favorables et que l'emplacement est adéquat. J'espère que vous envisagerez de faire de la place à l'une de ces beautés ; vous profiterez de son apparence magnifique pendant de nombreuses années.

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Quel est votre arbre à feuilles persistantes préféré ? Nous serions ravis de le connaître dans la section des commentaires ci-dessous.

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Jeffrey Williams

Jeremy Cruz est un écrivain passionné, un horticulteur et un passionné de jardinage. Avec des années d'expérience dans le monde du jardinage, Jeremy a développé une compréhension approfondie des subtilités de la culture et de la culture des légumes. Son amour pour la nature et l'environnement l'a poussé à contribuer aux pratiques de jardinage durable à travers son blog. Avec un style d'écriture engageant et un talent pour fournir de précieux conseils de manière simplifiée, le blog de Jeremy est devenu une ressource incontournable pour les jardiniers chevronnés et les débutants. Qu'il s'agisse de conseils sur la lutte antiparasitaire biologique, la plantation de compagnons ou la maximisation de l'espace dans un petit jardin, l'expertise de Jeremy transparaît, offrant aux lecteurs des solutions pratiques pour améliorer leurs expériences de jardinage. Il croit que le jardinage non seulement nourrit le corps mais nourrit également l'esprit et l'âme, et son blog reflète cette philosophie. Dans ses temps libres, Jeremy aime expérimenter de nouvelles variétés de plantes, explorer des jardins botaniques et inspirer les autres à se connecter avec la nature à travers l'art du jardinage.